Tino ... ...
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Tino ... ...
Où va cette vague qui me fait barde ?
A écumer en mon tréfonds maintes mandements
Des lois de vertu prescrite, cœur en dards
Je flaire une éclosion après je crête en fondement
Ma varappe palpée d'en haut par une main, blessée un jour d'écharde
Je regrette mes timbres, je maudis un froidement
Rayonnant en pleurs, sombre en fierté ; culminant, englouti, course blafarde
Escamotée d'entre les airains, ma main entre les tiennes loge chaudement
Comme un chérubin qui jamais ne tarde
A accueillir un amour, à faire souper une passion et non fadement
Par un jour, je trompais le passé alors que je conjuguais le futur
Nos expédients puisés de la simple vigueur de l'ambition
Qu'on expédie sous d'autres formes, sur une chimérique monture
Une licorne, une hydre, un sphinx ; tous voltigeurs sur notre buisson
Où on a caché nos frissons, c'est ma mielleuse volupté, ce n'est plus ma torture
Et cette abeille, j'en fais toujours témoin, après je reste sans punition
Ton cœur écoute le bougonnement, et de mon chuchotement tu fais ta parure
Une nuée vient alors ombrer ce flamboyant, sitôt se dissipe par des munitions
Que ne sont que des je t'aime, trouant la nuée par murmures
Silencieux ce vacarme du cœur, reconnu aux anciens qui discourent sans diction
Ö femme de ma vie, celle qui me fait revivre sans me suffire
Une vie et une mort et mon renvoi et mon retour jusqu'à être tari
J'entrevois des lieues ; mon purgatoire parcouru diligemment, je discerne des fruits mûrir
Une traversée digne de Dante et une Ascension reçue de Marie
Des distances parachevées tant que l'épris ferme à courir
Par moment, on implore des haltes pour respirer une fleur semée dans notre prairie
Endroit sacré plein d'encens et une odeur inonde ma main à ne jamais périr
Et ta voix, quand cette décibel me perce, je saurai m'emplir d'hoirie
Héritage à mon corps ce touche et cette richesse à me couvrir
De rêve frissonnant et de pleurs de mari
Je suis l'être prosterné qui rejette ses pensées
Dans un tourbillonnant mystère fait de chants et de tyrannie
Par une nuit, de sagesse et de maladresse, lumière et ombre d'une pleine lune annoncée
J'accuse et j'innocente cette nuit, j'interroge la cause et j'écoute mes manies
Celles d'autrefois qui redoublent d'écho et parviennent à se prononcer
Mais l'âme douce frémit pour assaillir ce grave et cet époumoné
Par une lueur embellissante et une autre à ne rien déplacer
A part un dédain terrassé, qu'à part un souffle poumon né
Jusqu'à le gonfler de ton effluve et le vider, et jamais se lasser,
De cette renaissance recommencée par le simple fait de me ramoner !
A écumer en mon tréfonds maintes mandements
Des lois de vertu prescrite, cœur en dards
Je flaire une éclosion après je crête en fondement
Ma varappe palpée d'en haut par une main, blessée un jour d'écharde
Je regrette mes timbres, je maudis un froidement
Rayonnant en pleurs, sombre en fierté ; culminant, englouti, course blafarde
Escamotée d'entre les airains, ma main entre les tiennes loge chaudement
Comme un chérubin qui jamais ne tarde
A accueillir un amour, à faire souper une passion et non fadement
Par un jour, je trompais le passé alors que je conjuguais le futur
Nos expédients puisés de la simple vigueur de l'ambition
Qu'on expédie sous d'autres formes, sur une chimérique monture
Une licorne, une hydre, un sphinx ; tous voltigeurs sur notre buisson
Où on a caché nos frissons, c'est ma mielleuse volupté, ce n'est plus ma torture
Et cette abeille, j'en fais toujours témoin, après je reste sans punition
Ton cœur écoute le bougonnement, et de mon chuchotement tu fais ta parure
Une nuée vient alors ombrer ce flamboyant, sitôt se dissipe par des munitions
Que ne sont que des je t'aime, trouant la nuée par murmures
Silencieux ce vacarme du cœur, reconnu aux anciens qui discourent sans diction
Ö femme de ma vie, celle qui me fait revivre sans me suffire
Une vie et une mort et mon renvoi et mon retour jusqu'à être tari
J'entrevois des lieues ; mon purgatoire parcouru diligemment, je discerne des fruits mûrir
Une traversée digne de Dante et une Ascension reçue de Marie
Des distances parachevées tant que l'épris ferme à courir
Par moment, on implore des haltes pour respirer une fleur semée dans notre prairie
Endroit sacré plein d'encens et une odeur inonde ma main à ne jamais périr
Et ta voix, quand cette décibel me perce, je saurai m'emplir d'hoirie
Héritage à mon corps ce touche et cette richesse à me couvrir
De rêve frissonnant et de pleurs de mari
Je suis l'être prosterné qui rejette ses pensées
Dans un tourbillonnant mystère fait de chants et de tyrannie
Par une nuit, de sagesse et de maladresse, lumière et ombre d'une pleine lune annoncée
J'accuse et j'innocente cette nuit, j'interroge la cause et j'écoute mes manies
Celles d'autrefois qui redoublent d'écho et parviennent à se prononcer
Mais l'âme douce frémit pour assaillir ce grave et cet époumoné
Par une lueur embellissante et une autre à ne rien déplacer
A part un dédain terrassé, qu'à part un souffle poumon né
Jusqu'à le gonfler de ton effluve et le vider, et jamais se lasser,
De cette renaissance recommencée par le simple fait de me ramoner !
Anmghour- Nombre de messages : 47
Age : 41
Localisation : Casa-Krama
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: Tino ... ...
c'est très beau...bravoooooo pour ton poème
hayah ar nt9el s umaynu
merci
hayah ar nt9el s umaynu
merci
titrit- Nombre de messages : 49
Age : 39
Localisation : tiznit
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: Tino ... ...
c magnifique tbarklah
tamocht- Nombre de messages : 26
Age : 37
Localisation : casablanca
Date d'inscription : 08/06/2008
Re: Tino ... ...
applaudissement
mais tu dois voir avec le colonel?!! lol
mais tu dois voir avec le colonel?!! lol
ayouz- Nombre de messages : 9
Age : 42
Localisation : di hcerreb - city
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Tino ... ...
Anmghour a écrit:Où va cette vague qui me fait barde ?
A écumer en mon tréfonds maintes mandements
Des lois de vertu prescrite, cœur en dards
Je flaire une éclosion après je crête en fondement
Ma varappe palpée d'en haut par une main, blessée un jour d'écharde
Je regrette mes timbres, je maudis un froidement
Rayonnant en pleurs, sombre en fierté ; culminant, englouti, course blafarde
Escamotée d'entre les airains, ma main entre les tiennes loge chaudement
Comme un chérubin qui jamais ne tarde
A accueillir un amour, à faire souper une passion et non fadement
Par un jour, je trompais le passé alors que je conjuguais le futur
Nos expédients puisés de la simple vigueur de l'ambition
Qu'on expédie sous d'autres formes, sur une chimérique monture
Une licorne, une hydre, un sphinx ; tous voltigeurs sur notre buisson
Où on a caché nos frissons, c'est ma mielleuse volupté, ce n'est plus ma torture
Et cette abeille, j'en fais toujours témoin, après je reste sans punition
Ton cœur écoute le bougonnement, et de mon chuchotement tu fais ta parure
Une nuée vient alors ombrer ce flamboyant, sitôt se dissipe par des munitions
Que ne sont que des je t'aime, trouant la nuée par murmures
Silencieux ce vacarme du cœur, reconnu aux anciens qui discourent sans diction
Ö femme de ma vie, celle qui me fait revivre sans me suffire
Une vie et une mort et mon renvoi et mon retour jusqu'à être tari
J'entrevois des lieues ; mon purgatoire parcouru diligemment, je discerne des fruits mûrir
Une traversée digne de Dante et une Ascension reçue de Marie
Des distances parachevées tant que l'épris ferme à courir
Par moment, on implore des haltes pour respirer une fleur semée dans notre prairie
Endroit sacré plein d'encens et une odeur inonde ma main à ne jamais périr
Et ta voix, quand cette décibel me perce, je saurai m'emplir d'hoirie
Héritage à mon corps ce touche et cette richesse à me couvrir
De rêve frissonnant et de pleurs de mari
Je suis l'être prosterné qui rejette ses pensées
Dans un tourbillonnant mystère fait de chants et de tyrannie
Par une nuit, de sagesse et de maladresse, lumière et ombre d'une pleine lune annoncée
J'accuse et j'innocente cette nuit, j'interroge la cause et j'écoute mes manies
Celles d'autrefois qui redoublent d'écho et parviennent à se prononcer
Mais l'âme douce frémit pour assaillir ce grave et cet époumoné
Par une lueur embellissante et une autre à ne rien déplacer
A part un dédain terrassé, qu'à part un souffle poumon né
Jusqu'à le gonfler de ton effluve et le vider, et jamais se lasser,
De cette renaissance recommencée par le simple fait de me ramoner !
Salut Anmgohur
Excellente parade d'extériorisation du mal qui nous ronge;les mots chassent les maux et réconfortent les âmes trop sensibles et rêveuses!
Merci pour ce poème expiatoire!
Amitiés
farid
zalhoud- Nombre de messages : 40
Age : 65
Localisation : Tafraout
Date d'inscription : 25/06/2008
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